En finir avec les somnifères grâces aux plantes
Pour se débarrasser une fois pour toutes des somnifères, on peut compter sur certains actifs végétaux qui aident à se désaccoutumer et limitent l’anxiété. « Pour réussir son sevrage des somnifères, le plus efficace est de combiner une thérapie comportementale, de la sophrologie, de l’acupuncture ou encore de l’hypnose avec une substance qui aide à se désaccoutumer du médicament », commente Didier Le Bail, naturopathe.
Celui-ci recommande le kudzu, une plante issue de la pharmacopée chinoise connue pour son efficacité sur l’addiction à l’alcool et au tabac. A consommer à raison de 1 200 à 1 800 mg par jour de poudre de racine, sous forme de gélules. On commence à prendre le kudzu une à deux semaines avant de réduire les médicaments. Plus facile à trouver et mieux connue des médecins et pharmaciens français, la valériane aide également au sevrage et limite les réveils nocturnes dus à l’anxiété. « On peut l’associer à l’escholtzia aux effets sédatifs, à raison de 50 ml d’extraits de plante standardisés (EPS) de chaque, et on en consomme 2 cuillères à café, le soir au coucher », suggère Alain Giraud, sophrologue formé à la phytothérapie.
En gemmothérapie, le bourgeon de tilleul est un bon remède pour le sevrage, à associer avec le bourgeon de figuier pour son côté anxiolytique. On les utilise, de préférence, sous forme de macérât concentré, afin de consommer moins d’alcool pour une dose tout aussi efficace. On peut alors commencer à baisser tranquillement les somnifères, sous le contrôle du médecin. « Il n’y a pas d’impératif à respecter, en termes de temps ou de dosage. On marque une pause dès que l’on ne se sent pas tranquille, et si l’on a besoin de garder une dose réduite pour se rassurer, pourquoi pas », conclut le Dr Olivier Coste, somnologue.